Relance économique: Une réouverture du tourisme avant le second semestre proposée
Les opérateurs locaux envisagent déjà d’accueillir de nouveau les touristes internationaux. Ils proposent des dates qu'ils estiment opportunes pour l'ouverture du tourisme à Madagascar.

Des dates sont avancées. L’ouverture du tourisme au marché régional et au tourisme international est sur la table des discussions, depuis déjà quelques temps. Un groupe de travail, composé des représentants de quelques départements ministériels et ceux du secteur touristique, continue de se pencher sur les propositions, indique un des acteurs qui sont impliqués. Dans un communiqué récemment publié, la Fédération des hotelliers et restaurateurs de Madagascar (FHORM) “propose” l’ouverture au marché régional dès le mois d’avril et au tourisme international au mois de juin de cette année. Des conditions comme un test PCR au départ (ou vaccin) et à l’arrivée (analyse en 24 heures) sont avancées par cette association.
Les opérateurs touristiques restent en tout cas réalistes. Même si Madagascar s’ouvre aux touristes internationaux, la reprise de leurs activités sera plus que lente. Le secteur dépend de facteurs exogènes tels que les déplacements aériens des vacanciers. Les études internationales montrent d’ailleurs que le retour à la normale du transport aérien ne sera enregistré que courant 2023. “Ces facteurs compilés permettent aujourd’hui d’avancer que 2021 sera encore une année où nous enregistrons une baisse de 25% de revenus et cette baisse sera de 50% en 2022”, estime la FHORM.
Aussi pour survivre, une approche sectorielle et spécifique des problèmes et enjeux du secteur Tourisme-hôtellerie-restauration (THR) est à adopter. Ces opérateurs expliquent que deux points sont à considérer, à savoir une fiscalité spécifique pour ces secteurs et une amélioration de la gouvernance du foncier afin de sécuriser les investissements. Le dialogue public-privé est également à consolider. Ces opérateurs ne manquent pas de rappeler la nécessité de prendre en charge leurs arriérés de factures de la Jirama et de leurs charges sociales en 2020.