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Bois de rose: L’embargo de la CITES toujours maintenu

Madagascar n'est pas encore autorisés à utiliser, vendre, ou exporter ses bois de rose. Le pays n'a pas toujours rempli les exigences de la CITES pour les permettre.

Les stocks de bois précieux de la Grande île ne pourront pas encore être travaillés localement ou exportés. Le ministre de l’Environnement, Baomiavotse Vahinala Raharinirina, a en effet indiqué que la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) a jusqu’à ce jour maintenu l’embargo sur ces stocks.

L’Etat qui est représenté par le MEDD serait en pleine négociation avec la CITES, et Madagascar devra encore présenter un plan d’utilisation clair de ces stocks pour pouvoir les vendre ou les exporter. Quoi qu’il en soit, ceci se décidera en Conseil des ministres, insiste-t-elle dans la publication qu’elle a posté sur son compte Facebook.

C’est en gros le même discours qu’elle a déjà tenu au mois de septembre 2020 qui a donc été repris par le ministre Baomiavotse Vahinala Raharinirina. Ce qui pourrait signifier qu’aucune avancée majeure n’a donc été finalement enregistrée depuis tout ce temps, se désolent ceux qui suivent de près ce dossier.

Il faut se rappeler que la CITES exige de la Grande île des améliorations sur le document de mécanisme de vérification et le business plan pour la gestion efficace de ses stocks de bois de rose et de bois d’ébène. Ces documents traitent trois volets, à savoir la gestion de ces stocks, l’identification scientifique de toutes les espèces de bois précieux du pays ainsi que l’application de la loi concernant les infractions forestières.

A titre d’information, l’inscription à l’Annexe II des espèces de bois précieux malgaches que sont l’ébène et le palissandre avait été décidée lors de la 16e session de la Conférence des parties à la CITES en 2013. Les Parties ont également adopté le plan d’action correspondant à l’époque. La mise en œuvre rapide de ce plan d’action est essentielle pour la conservation à long terme et l’utilisation durable de ces bois précieux. L’Etat a visiblement du mal à y parvenir.

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