L’eau polluée par les activités de la société SUCOCOMA à Ambilobe
La société sucrière d'Ambilobe est obligée de revoir son système de déversement d'eaux usés. Des communautés de pêcheurs sont impactés par ses activités et de nombreux cadavres de poissons flottent sur l’eau.

La société sucrière SUCOCOMA à Ambilobe est appelée d’urgence à réparer les dégâts causés par son activité. Précisément, elle est appelée à trouver des moyens pour résoudre les problèmes liés au déversement de ses eaux usées, comme il a été indiqué lors de la table ronde relative aux impacts socio-environnementaux de son exploitation, la semaine dernière.
Le déversement de ces eaux usées impacte sur les activités des communautés de pêcheurs vivant aux environs de ce complexe, explique la Coalition nationale de plaidoyer environnemental (CNPE). Aussi, non seulement la SUCOCOMA est appelée à réparer les dégâts, mais elle doit également se conformer aux obligations environnementales réglementaires et contractuelles.
Les participants à cette récente table ronde, dont les représentants de départements ministériels, la société civile et les représentants de cette société, se sont en tout cas accordés sur quatre points. Ils se sont mis d’accord sur la sensibilisation de toutes les parties prenantes sur l’importance des enjeux sociaux et environnementaux de l’exploitation de ce complexe sucrier ainsi que les droits des communautés locales concernées. Ils ont rappelé à la SUCOCOMA ses obligations en matière de protection de l’environnement dans tout son processus de sa production.
Les autorités compétentes sont également appelées à jouer leurs rôles. Et des mesures urgentes et solutions durables avec suivi systématique sont à mettre en œuvre. L’objectif est d’assurer que cette société veille sur une exploitation durable et sereine en harmonie avec l’émancipation des communautés concernées. D’ailleurs, une prochaine réunion, mais cette fois-ci en comité restreint, est organisée par la CNPE. Celle-ci verra la participation des hauts responsables des ministères concernés et l’Office national de l’environnement (ONE), qui soumettre au Gouvernement les résolutions prises lors de cette table ronde de la semaine dernière.